HURLEVENT...

Mes pensées hurlent le glas, le doute devient présent
Le néant, trouble d'une âme, creuse ma paresse
Quand le noir avance et grignote lentement dans un murmure
Assourdissant cette sensation, la solitude envahie son espace
Et là dans un espoir je ne voudrais être plus qu'une plume
Pour me laisser, divaguer, au grée du vent parmi les éléments
Pour que le souffle lointain me porte tel un ouragan venant
Me fasse tourbillonner quitte a en mourir d'avoir mélangé mes sens
Que la pluie me transperce de ses gouttes froides et acides
Pour pouvoir assécher toutes les larmes du temps au soleil couchant
Ainsi comme un être délavé, oxydé par la lumière, ne plus rien ressentir
Ni frissons, ni chaleurs ni même les battements de mon coeur